Détenteur de quatre prix au festival d’Annecy, le film Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau a conquis le public et la critique. Retour sur un film surprenant.
La vie d'un chat dans un univers post-apocalyptique
Nous suivons les aventures d’un chat qui, du jour au lendemain, découvre son environnement envahi par l’eau et déserté par les humains. Il finit par trouver refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Ce chat fait donc face à deux défis : surmonter sa peur de l’eau et cohabiter avec d’autres espèces qui devront apprendre à être solidaires pour survivre.
Les internautes et la presse charmés par Flow
Cette leçon de solidarité a ému la critique. En effet, Télérama nous parle d’une « belle leçon d’humanité », Konbini d’une « version mini et adorable de l’arche de Noé », et Abus de Ciné nous décrit « un périple dépaysant […] porté par la notion d’entraide ». Le public a également été subjugué par Flow qui remporte la note de 7,6/10 sur Sens Critique.
Un film intéressant mais trop épuré
Je suis aussi ému-e par le message d’entraide qui se dégageait de ce film. Les graphismes très proches de l’univers du jeu vidéo, le choix de faire un film sans dialogues, et le caractère des différents personnages sont autant d’éléments qui m’ont fait apprécier Flow.
Cependant, je n’ai pas réussi à dépasser le stade de la simple appréciation, contrairement à la presse et aux internautes qui dressent les louanges de ce film. J’ai le sentiment qu’il manque quelque chose à ce film pour le rendre plus que sympathique, comme si le style volontairement épuré me laissait insatisfait-e. Peut-être qu’un peu plus de rebondissements ou des graphismes plus élaborés m’auraient permis d’apprécier davantage Flow.
Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau est un film intéressant et qui communique de belles valeurs telles que l’entraide et l’acceptation de la différence, mais son style trop simple n’a pas réussi à me convaincre totalement.
Lilo Marin-Roda