Comme mentionné en introduction, Star Wars Outlaws est le premier jeu adapté de la saga à proposer un monde ouvert à explorer à volonté.
Quatre planètes seront à votre disposition : Toshara, Tatooine, Akiva et Kijimi. À l’exception de cette dernière, chaque zone propose une grande ville, mais également ses alentours.
Le jeu ne propose pas des cartes immenses, ce qui est un bon point, car cela lui permet d’éviter les écueils habituels faits aux productions Ubisoft les plus récentes (notamment Avatar, développé aussi par Massive, un studio interne à l’éditeur). S’il est forcément difficile d’éviter des zones vides sur Tatooine, désert oblige, les différentes zones sont plutôt bien remplies et relativement denses.
Pour ce qui est du gameplay en lui-même, Kay se contrôle très bien, et l’exploration est gratifiante. Les gunfights, mis en avant dans la promo du jeu, sont plutôt brouillons, mais gagnent en intensité grâce aux différentes améliorations disponibles pour le blaster de Kay.
Là où Star Wars Outlaws a pu surprendre beaucoup de monde, c’est sur l’importance accordée à l’infiltration. En effet, de nombreuses missions imposent de ne pas se faire repérer. Et si ce n’est pas un problème en temps normal, le souci ici est que les mécaniques liées à la discrétion sont très limitées et auraient mérité plus de développement (un patch est en cours de préparation pour améliorer ça).
Malgré la simplicité apparente de ces phases, le jeu peut parfois être un peu crispant, l’intelligence artificielle des ennemis étant particulièrement mal fichue. Un coup, les ennemis seront totalement aveugles, et cinq minutes plus tard, ils vous repèreront à travers un mur. Pas top pour l’immersion.
Précision importante, le soft ne propose pas d’arbres de compétences propres à ce que l’on peut trouver dans les derniers Assassin’s Creed par exemple. Star Wars Outlaws est un jeu d’action-aventure plus traditionnel, et ce n’est pas plus mal.